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mercredi, avril 24 2013

BB en BD : ★ Quand la grossesse change de tournure - semaine # 25-4★

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Rues de Nantes : Rue des Acadiens

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Sur la butte Sainte-Anne il y  a une grande fresque du peintre américain Robert Dafford.  Cette peinture rappelle le départ des Acadiens du port de Nantes pour la Louisiane en 1785. Au Mémorial de Saint-Martinville en Louisiane, une autre fresque du même auteur l’arrivée des premiers Acadiens.

L’Acadie est fondée en 1604 en tant que colonie française, sur des territoires micmacs et etchemins, et peuplée par des personnes surtout originaires de l’Ouest de la France. L’Acadie est conquise en 1713 par les Britanniques, qui déportent ensuite une partie des Acadiens entre 1755 et 1763. Les survivants reconstruisent graduellement la société par la suite. Entre les années 1840 et 1880, les Acadiens redécouvrent leur culture et s’opposent puis s’intègrent dans la Confédération canadienne. À partir de la 1re Convention nationale acadienne, en 1881, ils se dotent de symboles et d’institutions tandis qu’ils s’impliquent davantage en politique et développent leur économie, alors que l’exode rural s’amplifie. Les Acadiens participent activement aux deux guerres mondiales. La seconde moitié du XXe siècle est une période contestataire. Au début du XXIe siècle, la population tente surtout de préserver ses droits acquis.

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Les Acadiens sont en majorité francophones et catholiques. Ils sont descendants des premiers colons européens établis en Acadie à l’époque de la Nouvelle-France. Durant la déportation des Acadiens de 1755, un nettoyage ethnique ante litteram, les Acadiens furent déracinés par les Britanniques ; après un retour en France, le groupe se scinda en deux: une partie s’installa a Archigny et les autres repartirent de Nantes puis s’établirent en Louisiane où des Acadiens qui avaient refusé de prêter le serment d’allégeance à l’Angleterre étaient déjà partis, où ils sont connus sous le nom de Cadiens. Un accord entre les rois de France et d’Espagne (à qui « appartenait » la Louisiane) permis cela. Plus d’un millier d’entre eux allait débarquer à Nantes et vivre pendant dix ans dans le quartier de l’Hermitage, à Pilleux ou à la Piperie.
Les Acadiens ne semblent pas attendus à Nantes où sévit une crise du logement.

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En 1785  sept navires quittent les ports de Nantes et Paimboeuf en direction de la Nouvelle-Orleans avec 1600 Acadiens.

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Sources : Wikipédia - Wikipédia -

photos Frédérique Piera-Baylot

VIA LE SITE LES RUES DE NANTES

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Oser rompre avec cette société qui meurt

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 [...] Il est fondamental de revenir sur l’œuvre d’André Gorz aujourd’hui. L’acuité de sa pensée, la perspicacité de ses analyses nous sont bien utiles alors que notre société est confrontée à une crise sans précédent. Celle-ci nous empêche d’entretenir un rapport clairvoyant avec notre futur.  [...]Nous semblons attendre misérablement de l’avenir qu’il nous restitue le passé. «Rendez-nous les frontières!»; «rendez-nous la monnaie!», semble clamer l’opinion. «Rendez-nous le capitalisme industriel!» qui permettait, bon an mal an, que le «prolétariat», dans son rapport de force avec le capital, obtienne quelques avancées. «Rendez-nous la société salariale!» dans laquelle les classes moyennes finissaient par s’épanouir. Etc.

Pour Gorz, il faut oser rompre avec cette société qui meurt et qui ne renaîtra plus. L’enjeu n’est pas la sortie de la crise. Pour lui, ce qui se joue désormais est bien la sortie du capitalisme lui-même. La crise financière actuelle, la crise du travail et la crise écologique forment un tout: elles traduisent l’épuisement du système économique dominant. Il n’est pas possible de les séparer ni de les hiérarchiser. Le capital semble avoir approché au plus près son rêve: celui de faire de l’argent avec de l’argent. Mais la menace d’effondrement du système est telle désormais que tout semble possible, le pire comme le meilleur. Il y a potentiellement, pour André Gorz, une «sortie barbare» ou une «sortie civilisée» du capitalisme. Seuls nos choix collectifs décideront de la forme qu’elle prendra et du rythme auquel elle s’opérera.

 [...]

«En ce qui concerne la crise économique mondiale, nous sommes au début d’un processus long qui durera encore des décennies. Le pire est encore devant nous, c’est-à-dire l’effondrement financier de grandes banques, et vraisemblablement aussi d’États. Ces effondrements, ou les moyens mis en œuvre pour les éviter, ne feront qu’approfondir la crise des sociétés et des valeurs encore dominantes» (1980).

Vous avez bien lu. Qui pouvait seulement imaginer de tels scénarios il y a trente ans?  [...]« C’est parce que les choses ne peuvent pas continuer comme ça et que nous allons vers de rudes épreuves qu’il nous faut réfléchir sérieusement à des alternatives radicales à ce qui existe.»

S’agissant de la crise écologique, qu’il avait anticipée dès le début des années 1970, il aurait aussi pu trouver une certaine satisfaction à voir confirmées ses prédictions. Mais l’écologie était, à ses yeux, inséparable d’une perspective de transformation des rapports sociaux visant l’abolition d’une organisation sociale qui poursuit la croissance pour la croissance.

 [...] La «sortie barbare»? Nous pouvons déjà nous en faire une idée: elle prévaut dans certaines régions d’Afrique dominées par des chefs de guerre, les massacres et les trafics d’êtres humains. Pour en connaître les prolongements, il suffit, nous disait André Gorz, de revoir la série «Mad Max», ce film australien de George Miller, dont le premier épisode paru en 1979 était, selon lui, un récit d’anticipation.

Pour éviter un tel scénario, il nous faut élaborer une vision d’un avenir qui soit désirable par le plus grand nombre. Ce patient travail consiste avant tout à reconstruire ce que Gorz appelait «une culture du quotidien», c’est-à-dire des relations sociales et un milieu social qui favorisent le respect et l’entretien du bien commun. Car les évolutions des dernières décennies font que nos concitoyens ne se sentent nulle part chez eux.

Ils ne se sentent plus chez eux dans leur travail (quand ils ont la chance d’en avoir un), de plus en plus synonyme de pression et de menaces permanentes; ils ne sentent plus chez eux dans leur quartier, qui ne correspond bien souvent ni à la localisation de leur emploi, ni à celle où ils consomment et peuvent se distraire; ils ne se sentent plus chez eux dans leur rapport aux institutions puisque celles-ci leur apparaissent comme des machineries toujours plus complexes dont ils ne subissent que les contraintes sans pouvoir en percevoir le sens. On pourrait d’ailleurs étendre cette litanie à l’échelle de la planète toute entière, puisque même la terre leur semble de moins en moins habitable!

Bref, comme le soulignent avec pertinence les réflexions récentes de Patrick Viveret ou d’Alain Caillé sur le «convivialisme», l’issue de la crise de société que nous subissons depuis des décennies doit être cherchée dans à la fois moins de marché, moins d’Etat et plus d’échanges qui ne sont commandés ni par l’argent, ni par l’administration mais fondés sur des réseaux d’aide mutuelle et les initiatives de la société civile organisée.

 [...]

«Nous savons que le moment est proche où le dernier quintal de combustible fossile sera consommé; que notre mode de vie n’est ni généralisable ni durable; et qu’il faudra inventer une civilisation planétaire radicalement nouvelle. Sciemment ou non, nous sommes en rupture avec notre passé. Nous sommes moins vieux que quarante ans plus tôt, et beaucoup plus jeunes par notre conviction qu’“un autre monde est possible”»(2005).

 [...] «Il est des époques où, parce que l’ordre se disloque, ne laissant subsister que ses contraintes vidées de sens, le réalisme ne consiste plus à vouloir gérer ce qui existe mais à imaginer, anticiper, amorcer les transformations fondamentales dont la possibilité est inscrite dans les mutations en cours.» (1983)

Certes, envisager une autre économie, d’autres rapports sociaux, d’autres modes de production, et d’autres façons de vivre passe pour «irréaliste», comme si la société de la marchandise, du salariat et de l’argent était indépassable. «En réalité, disait-il, une foule d’indices convergents suggère que ce dépassement est déjà amorcé.»  [...] C’est la raison pour laquelle il soutenait depuis longtemps les initiatives de l’économie solidaire. C’est pourquoi aussi il suivait attentivement les actions des hackers et le développement des «logiciels libres», capables, selon lui, de miner à la base le capitalisme en menaçant les monopoles. Pour Gorz d’ailleurs, «la lutte engagée entre les logiciels propriétaires et les logiciels libres a été le coup d’envoi du conflit central de notre époque. Il s’étend et se prolonge dans la lutte contre la marchandisation des richesses premières.»

Avant de nous quitter il y a cinq ans, en compagnie de Dorine et à l’âge de quatre-vingt-quatre ans, André Gorz affirmait que la sortie du capitalisme avait déjà commencé. Dans un même élan, il nous invitait à engager sans tarder «la sortie civilisée du capitalisme». Ce qu’on pourrait appeler «le scénario Gorz»…

Lire l’article intégral de Christophe Fourel et Olivier Corpet


Né en 1923 à Vienne (Autriche) d’un père juif et d’une mère catholique, naturalisé français en 1954 sous le nom de Gérard Horst, ANDRE GORZ fut placé dans une pension en Suisse au moment de l’envahissement de l’Autriche par l’Allemagne nazie. Il rencontra Jean-Paul Sartre en 1946 venu faire une conférence à Genève. Ce fut le début d’une longue proximité au point que Gorz devint l’un des principaux animateurs de la revue « Les Temps Modernes » au début des années 60. En 1958, il fit paraître « Le Traître », autobiographie existentielle préfacée par Sartre. André Gorz devint ensuite un intellectuel très écouté dans les milieux syndicaux, parfois davantage en Allemagne et en Scandinavie qu’en France. Journaliste sous le pseudonyme de Michel Bosquet à « L’Express », puis au « Nouvel Observateur », dont il fut l’un des fondateurs, il développa, sous la double influence d’Ivan Illich, de Herbert Marcuse, et des approches théoriques de l’École de Francfort, les premières bases de l’Écologie Politique. Sa dernière œuvre publiée de son vivant, « Lettre à D. », retrace son histoire et dit publiquement tout son amour à sa femme Dorine – avec qui il avait conclu un pacte de fidélité qui les mena jusqu’à leur suicide commun en septembre 2007. Les archives d’André Gorz sont conservées à l’IMEC.

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lundi, décembre 26 2011

Meilleurs voeux pour 2012

Je vous souhaite à vous et tous vos proches une très belle année 2012.

L'année 2011 n'a pas été tendre avec les humains, mais elle a aussi permis pas mal de renversements

À vous de choisir et de mettre en oeuvre, collectivement et solidairement, les bouleversements que vous voulez voir en 2012. Cela risque d'être difficile et inconfortable mais...

Être heureux ce n'est pas necessairement confortable" (Thomas d' Ansembourg).


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fond d'écran zen Janvier 2012

Je fais tous les mois des fonds d'écran pour mon ordi, avec le calendrier du mois en cours, le voici en partage en plusieurs proportions pour s'adapter à tout écran.

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jeudi, décembre 22 2011

Les Mains Balladeuses-Hijo de la luna (LSF)

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mercredi, décembre 21 2011

Conte - Le cheval de vent

L'acmé d'acrimonie n'est pas le paroxysme des parangons.

Voici quelques mots issus de la racine indo-européenne : AK , ce qui est pointu, aigu

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mardi, décembre 20 2011

Louis Lecoin : une vie militante

1654LecoinIl y a quarante ans, en 1971, Louis Lecoin décédait, à l’âge de 83 ans, et cela fait cinquante ans qu’avec son ami, Jean Gauchon, instituteur, devenu avocat des objecteurs de conscience, il fondait l’Union pacifiste.
Son combat antimilitariste est toujours d’actualité, même si, dans nombre de pays, le service militaire obligatoire a disparu et que l’armée est formée de soldats professionnels. Nous, anarchistes, dénonçons le militarisme parce qu’il signifie que les conflits se règlent selon la loi du plus fort, par la coercition. L’existence d’une armée sous-entend l’éventualité d’une entrée en guerre, avec son cortège de massacres, d’horreurs. Pour nous, anarchistes, le militarisme incarne un système hiérarchique dans lequel les dominés sont conditionnés, modelés, soumis aux ordres de « supérieurs ». Or, nous dénonçons toute forme de domination. Nous observons qu’en France, la propagande publicitaire visant à recruter des jeunes, avec le slogan « devenez vous-même », ne manque pas de cynisme.

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lundi, décembre 19 2011

BD ZEM : TU T'EN VAS....

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Règne animal – A Athènes un chien, ami des manifestants, emblème de la contestation sociale

Loukanikos, chien errant dans les manifs d’Athènes, promu star mondiale

Loukanikos, un chien présent dans la plupart des manifestations contre l’austérité à Athènes et repéré par les photographes de presse, est devenu une emblème planétaire de la contestation sociale, grâce au magazine Time qui en a fait une de ses personnalités de l’année.
 Le chien Loukanikos lors d’une manifestation à Athènes le 8 décembre 2011

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Disparition – Vaclav Havel : icône de la « révolution de velours »


LEMONDE
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FR avec AFP, Reuters | 18.12.11

Vaclav Havel est mort


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Jean Ziegler : « Les spéculateurs devraient être jugés pour crime contre l’humanité »

PAR ELODIE BÉCU (19 DÉCEMBRE 2011)

Les ressources de la planète peuvent nourrir 12 milliards d’humains, mais la spéculation et la mainmise des multinationales sur les matières premières créent une pénurie. Conséquence : chaque être humain qui meurt de faim est assassiné, affirme Jean Ziegler, ancien rapporteur spécial de l’ONU pour le droit à l’alimentation. Il dénonce cette « destruction massive » par les marchés financiers. Des mécanismes construits par l’homme, et que l’homme peut renverser. Entretien.

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Razan Ghazzawi, “blogueuse courage” de la révolte syrienne


Une photo de Razan Ghazzawi datée du 26 mai 2011 (AFP / SYRIAN CENTER FOR MEDIA / Archives)

De Rana MOUSSAOUI (AFP) – Il y a 22 heures

BEYROUTH — Elle animait un blog en Syrie sous son vrai nom, au vu et au su du régime de Bachar al-Assad. Depuis le 4 décembre, Razan Ghazzawi croupit en prison, “punie” pour son militantisme sans concession.

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Il faut scier l'esquille a bon escient

Aujourd'hui le mot choisi est ESQUILLE qui vient de la racine racine indo-européenne SEK qui veut dire COUPER, FENDRE.

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dimanche, décembre 18 2011

La bienséance peut parfois être sédative & insidieuse quand elle devient obsédante

Un mot qui est vraiment passé de mode dans l'utilisation concrète au quotidien de ce qu'il représente : la bienséance. Il nous amènera à la racine indo-européenne SED : être assis, l'assise, s'asseoir.

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L’immolation, une forme de protestation politique

Le 17 décembre 2010, un marchand de légumes tunisien de 26 ans se voyait confisquer sa marchandise par la police. Quelques heures plus tard, Mohamed Bouazizi s’aspergeait d’essence avant de craquer une allumette devant la préfecture de Sidi Bouzid. Son geste désespéré sera l’étincelle de la révolution tunisienne. Le jeune chômeur, lui, deviendra le symbole d’un soulèvement populaire contre les régimes dictatoriaux. Jamais un suicide public n’a eu de telles répercussions politiques.

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samedi, décembre 17 2011

Les rillettes du régiment du roi sont correctes.

Hier nous parlions du CHEF, aujoud'hui je vous propose de vous parler d'un type de chef : le roi.
Voici en effet un nouvel ensemble de mots en partant du mot SOURDRE (je ne parle pas de faire la « sourdre oreille »;o) ) cette fois ci la racine indo-européenne est REG pour signifier ROI, RÈGNE, RÈGLEMENTER, FAIRE JUSTE (cela supposerait que le roi qui règlement e le fait d'une manière juste , cela a du exister;o) ), DROITE,

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Les bienfaits du rire

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« Faire rire ceux qui rentrent des champs avec les mains si dures qu’il ne peuvent pas les fermer, ceux qui sortent du bureau avec leur petite poitrine étroite qui ne savent plus le goût de l’air, ceux qui reviennent de l’usine, la tête basse et le dos cassé, avec de l’huile noire dans les coupures de leurs doigts ; faire rire ceux qui mourront, ceux qui ont perdu leur mére ou la perdront. Celui qui leur fait oublier un instant les petites misères, la fatigue, l’inquiétude et la mort, celui qui fait rire des êtres qui auraient tant de raison de pleurer, celui-là leur donne la force de vivre et on l’aime comme un bienfaiteur. » Marcel Pagnol - Le Schpountz

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vendredi, décembre 16 2011

Comment le Rose vient aux filles et le bleu aux garçons


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