barbouilles, scribouilles & autres bidouilles - Tag - colère - CommentairesToutes les productions, barbouilles, scribouilles et autres bidouilles de Frédéric Baylot : BD : Zem, le moinillon qui veut être maître Zen, Lapis Lazuli, ce petit garçon en fuite dans l'himalaya, Pacôme Sweet Homme et le Pigeon qui discutent politique et société, mais aussi les articles Zen ceux sur la Joie ! et des tas d'autres choses sur la méditation, la non-violence, les BD, la solidarité, l'écologie, l'autogestion, le féminisme, le bouddhisme, le zen, la musique etc...2017-01-07T09:58:44+01:00urn:md5:cfe883556b5341ebbf674df96cef759bDotclearUn combat terrible entre deux loups. - Peau d'âmeurn:md5:20adadb17759141b994760a1c40512782011-06-16T21:24:19+02:00Peau d'âme<p>Je n'aime pas trop la fin de l'histoire non plus. Mais cette histoire m'a bien plus j'ai fais un rêve magnifique dans la nuit qui a suivi sa réception par mail. Je n'ai pas de chien, mais j'ai une chatte Minouche, elle ne porte pas de collier et aime sauter par le balcon (fort heureusement j'habite au 1er étage) et elle se débrouille toujours pour se faire ouvrir la porte du hall en bas puis celle de mon couloir. Enfin bref elle est libre et pourtant reviens toujours. Et là depuis quelques jours l'on c'est aperçu que son ventre grossit, je crois qu'elle attend des petits.</p>
<p>Bonne soirée Fréderic</p>
<p><blockquote><p><img src="http://a21.idata.over-blog.com/0/51/63/86/chat-016.gif" alt="" /></p>
</blockquote></p>Un combat terrible entre deux loups. - Peau d'âmeurn:md5:e63cf23c97fc5336383701368fb799e92011-06-15T11:54:57+02:00Peau d'âme<p>J'ai déjà entendu (lu) cette légende.<br />
elle me rappelle cette autre légende que j'ai reçu par mail :<br />
La légende du loup blanc<br />
<br />
L'histoire que je vais vous raconter remonte à la nuit des temps.<br />
A cette époque, la terre était recouverte de vastes forêts sans fin, certaines étaient inextricables et les voyageurs égarés retrouvaient rarement leur chemin.<br />
En ces temps là, les loups vivaient nombreux, ils formaient des clans très hiérarchisés, intelligents, forts et courageux, ils n'avaient d'autres ennemis que les hommes.<br />
Les hommes quant à eux nourrissaient une haine profonde envers les loups et lorsqu'ils se trouvaient face à face, il était rare que tous deux survivent à cette rencontre.<br />
A peine l'enfant des hommes marchait, qu'il avait appris à haïr le loup.<br />
Chaque décennie écoulée, les loups, uniquement les chefs de clan et quelques élus entreprenaient le grand voyage. De toutes les régions du Nord de l'hémisphère, ils convergeaient en un même lieu, une vaste clairière au centre d'une forêt profonde et noire, quelque part dans un pays que l'on appellera plus tard la FRANCE.<br />
Certains venaient de très loin, c'était le grand rassemblement au cours duquel les loups mâles et femelles encore solitaires allaient sceller une nouvelle alliance, ils venaient là trouver le compagnon d'une vie.<br />
Les chefs partageaient leur savoir et les jeunes bâtissaient leur descendance.<br />
Cette année là, LOUPBLANC, chef de clan encore solitaire venait pour y trouver une compagne, chemin faisant il pensait au lourd secret qui était le sien.<br />
Quelques mois plus tôt, au cours d'une chasse, il avait découvert une jeune femme évanouie dans la neige fraîche. Il s'était approché d'elle doucement, avec méfiance comme on lui avait toujours appris, de longues minutes s'étaient écoulées ainsi, quand soudainement la jeune femme bougea, elle entrouvrit les yeux et loin d'être terrifiée par la vue du loup, elle lui sourit.<br />
Elle tendit une main et caressa la fourrure de l'animal, celui-ci accueillit cette marque d'affection d'abord avec surprise puis bientôt avec plaisir. Sans savoir qu'il pouvait la comprendre, elle lui expliqua sa peur lorsqu'elle s'était vue égarée dans la forêt, en entendant du bruit, elle s'était mise à courir sans voir une grosse branche qui barrait le chemin, elle avait trébuché lourdement et s'était évanouie.<br />
Tout en lui parlant elle n'avait cessé de le caresser. Elle le regarda droit dans les yeux et lui demanda de l'emmener jusqu'au village, seule dit-elle, je ne retrouverai jamais ma route.<br />
LOUPBLANC s'exécuta, il la reconduisit jusqu'à l'entrée du village et longtemps il resta là, à la regarder partir, même lorsqu'il ne pouvait plus la voir.<br />
De retour dans la tanière du clan, il comprit qu'il ne serait plus jamais le même, jamais plus il ne verrait les hommes de la même manière.<br />
Il se prit même à revenir guetter l'entrée du village dans l'espoir de l'apercevoir.</p>
<p>A de nombreux kilomètres de là, une louve et son frère cheminaient au côté d'un chef de clan, ils faisaient eux aussi route vers le grand rassemblement.<br />
La louve CALYPSONE venait y faire alliance, elle l'espérait depuis longtemps mais depuis l'été dernier, elle était habitée par la peur, son chemin avait croisé celui d'un gentilhomme blessé, au lieu de le dénoncer à la meute comme il se doit, elle l'avait caché, recouvert de feuilles et de branchages et l'avait nourri jusqu'à ce qu'il puisse se débrouiller seul.<br />
L'homme n'avait jamais manifesté la moindre crainte face à la louve, au contraire il aimait à lui parler, à la caresser, il lui faisait des confidences comme il l'aurait fait à un des ses semblables. Il rêvait d'un monde où les hommes et les loups feraient la paix, un monde où la haine de l'autre n'existerai plus.<br />
Un soir alors que Calypsone venait le retrouver, il était parti en laissant sur le sol son écharpe, un peu de son odeur qu'elle prit plaisir à renifler.<br />
Souvent, depuis lors, elle venait s'allonger au pied de l'arbre qui avait été le témoin de leur amitié.<br />
La clairière sacrée était prête, tous les participants s'étaient rassemblés en plusieurs cercles, au milieu se trouvaient les solitaires, il était de coutume de s'observer et lorsqu'un loup mâle trouvait une louve à sa convenance, il s'avançait au milieu du cercle, puis de là en rampant il se dirigeait vers l'élue.<br />
Ce soir sacré, lorsque CALYPSONE aperçu LOUPBLANC, elle reconnut immédiatement le compagnon qui habitait ses rêves, celui qu'elle avait toujours attendu.<br />
Aussi, bousculant toutes les règles, elle s'avança vers lui, sans crainte, le regardant au fond de ses prunelles dorées.<br />
LOUPBLANC, comme s'il avait toujours su ce qui allait arriver, accepta CALYPSONE comme compagne sans se formaliser de la façon cavalière qu'elle avait utilisée pour arriver à ses fins.<br />
La nuit même leur union fût scellée. Le grand sage donna son accord après avoir vérifié qu'ils n'appartenaient pas au même clan et que leurs deux statures s'harmonisaient entre elles.<br />
La louve fit ses adieux au clan qui l'avait vu grandir et se prépara au voyage de retour.<br />
Leur périple fût sans histoire.<br />
Inconsciemment ou pas, LOUPBLANC construisit leur gîte non loin de l'endroit où il avait découvert la jeune femme l'hiver dernier.<br />
<br />
Au printemps de l'année qui suivit, CALYPSONE donna naissance à deux louveteaux, un mâle et une femelle. Avant de mettre bât, elle avait avoué à LOUPBLANC le parjure qu'elle avait fait à sa race en cachant et en nourrissant un humain. LOUPBLANC lui avait à son tour confié son secret et depuis lors ils ne formaient plus qu'un.<br />
Une nuit, ils furent réveillés par des cris qui les fit sortir de leur tanière, ils aperçurent au loin une fumée épaisse, un incendie embrasait le ciel. Les cris durèrent longtemps et au petit jour une odeur âcre parvint jusqu'à eux.<br />
La magie des loups en ces temps là était grande et leur haine des humains encore plus grande, plusieurs clans s'étaient unis pour détruire un village qui avait tué plusieurs des leurs. Ceux qui n'avaient pas péris dans l'incendie, furent dévorés pas les loups.<br />
LOUPBLANC rassembla sa compagne et ses petits et décida de s'éloigner à tout jamais de ces contrées barbares, il voulait un monde différent pour sa descendance.<br />
Au même moment, un homme et une femme, seuls survivants du massacre fuyaient eux aussi l'horreur de la nuit.<br />
La légende dit que la route des loups croisa celle des humains<br />
Que LOUPBLANC reconnu la jeune femme qu'il avait secouru de même que CALYPSONE reconnu l'homme comme étant celui qu'elle avait caché dans les bois.<br />
On dit aussi qu'ils firent chemin ensemble jusqu'à une grande clairière.<br />
Uniquement avec leur courage, ils bâtirent un monde nouveau où tous ceux qui vivaient sans haine furent les bienvenus. Les humains comme les loups...</p>
<p>"Loup blanc fût à l'origine d'une nouvelle race de loups, plus proche de l'homme et qui bien des années plus tard donnera naissance à cette race de loup civilisé que l'on appellera LE CHIEN"</p>
<blockquote><p><strong><em>Oui chère Peau d'Âme, cette histoire connue, je ne connaissais pas par contre la tienne, je la trouve un peu triste, car malgré tout elle fait un peu "construite" pour expliquer (voir excuser) le fait que les chiens soient les animaux domestiques des humains et que ceux ci soient les "maîtres" de ceux là</em></strong></p>
<p><strong><em>on pourrait dire que la suite en est qqs siècles plus tard la fable de la fontaine </em></strong></p>
<p><strong>Le Loup et le Chien</strong></p>
<p><strong><br /></strong></p>
<p><strong>Un Loup n'avait que les os et la peau,</strong></p>
<p><strong>Tant les chiens faisaient bonne garde.</strong></p>
<p><strong>Ce Loup rencontre un Dogue aussi puissant que beau,</strong></p>
<p><strong>Gras, poli, qui s'était fourvoyé par mégarde.</strong></p>
<p><strong>L'attaquer, le mettre en quartiers,</strong></p>
<p><strong>Sire Loup l'eût fait volontiers ;</strong></p>
<p><strong>Mais il fallait livrer bataille,</strong></p>
<p><strong>Et le Mâtin était de taille</strong></p>
<p><strong>A se défendre hardiment.</strong></p>
<p><strong>Le Loup donc l'aborde humblement,</strong></p>
<p><strong>Entre en propos, et lui fait compliment</strong></p>
<p><strong>Sur son embonpoint, qu'il admire.</strong></p>
<p><strong>" Il ne tiendra qu'à vous beau sire,</strong></p>
<p><strong>D'être aussi gras que moi, lui repartit le Chien.</strong></p>
<p><strong>Quittez les bois, vous ferez bien :</strong></p>
<p><strong>Vos pareils y sont misérables,</strong></p>
<p><strong>Cancres, haires, et pauvres diables,</strong></p>
<p><strong>Dont la condition est de mourir de faim.</strong></p>
<p><strong>Car quoi ? rien d'assuré : point de franche lippée :</strong></p>
<p><strong>Tout à la pointe de l'épée.</strong></p>
<p><strong>Suivez-moi : vous aurez un bien meilleur destin. "</strong></p>
<p><strong>Le Loup reprit : "Que me faudra-t-il faire ?</strong></p>
<p><strong>- Presque rien, dit le Chien, donner la chasse aux gens</strong></p>
<p><strong>Portants bâtons, et mendiants ;</strong></p>
<p><strong>Flatter ceux du logis, à son Maître complaire :</strong></p>
<p><strong>Moyennant quoi votre salaire</strong></p>
<p><strong>Sera force reliefs de toutes les façons :</strong></p>
<p><strong>Os de poulets, os de pigeons,</strong></p>
<p><strong>Sans parler de mainte caresse. "</strong></p>
<p><strong>Le Loup déjà se forge une félicité</strong></p>
<p><strong>Qui le fait pleurer de tendresse.</strong></p>
<p><strong>Chemin faisant, il vit le col du Chien pelé.</strong></p>
<p><strong>" Qu'est-ce là ? lui dit-il. - Rien. - Quoi ? rien ? - Peu de chose.</strong></p>
<p><strong>- Mais encor ? - Le collier dont je suis attaché</strong></p>
<p><strong>De ce que vous voyez est peut-être la cause.</strong></p>
<p><strong>- Attaché ? dit le Loup : vous ne courez donc pas</strong></p>
<p><strong>Où vous voulez ? - Pas toujours ; mais qu'importe ?</strong></p>
<p><strong>- Il importe si bien, que de tous vos repas</strong></p>
<p><strong>Je ne veux en aucune sorte,</strong></p>
<p><strong>Et ne voudrais pas même à ce prix un trésor. "</strong></p>
<p><strong>Cela dit, maître Loup s'enfuit, et court encor. </strong></p>
<div><strong><em><img src="http://www.bacdefrancais.net/loup.jpg" alt="" /><br /></em></strong></div><div><strong><em><br /></em></strong></div><div><strong><em>Merci pour ce partage</em></strong></div><div><strong><em><br /></em></strong></div><div><strong><em>chaleureusement</em></strong></div><div><strong><em><img src="http://fredericbaylot.blog.free.fr/public/comm/1111fb.png" alt="" title="FB, mai 2011" /></em></strong></div>
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