barbouilles, scribouilles & autres bidouilles - Tag - grève de la faimToutes les productions, barbouilles, scribouilles et autres bidouilles de Frédéric Baylot : BD : Zem, le moinillon qui veut être maître Zen, Lapis Lazuli, ce petit garçon en fuite dans l'himalaya, Pacôme Sweet Homme et le Pigeon qui discutent politique et société, mais aussi les articles Zen ceux sur la Joie ! et des tas d'autres choses sur la méditation, la non-violence, les BD, la solidarité, l'écologie, l'autogestion, le féminisme, le bouddhisme, le zen, la musique etc...2017-01-07T09:58:44+01:00urn:md5:cfe883556b5341ebbf674df96cef759bDotclearJeanne MORAND & JACKLONurn:md5:6a9d169d092e536be3c0bd5add91b86d2011-05-27T13:54:00+02:00frederic baylotAnarchieanarchieanarchismeanarchisteanitimilitaristecondamnationEspagnegrèvegrève de la faimguerrejacklonJeanne Morandlibertaireprisonvégétalien<p style="margin-top: 0; "><img src="http://fredericbaylot.blog.free.fr/public/anarchie/anarchie2705.jpg" alt="" title="anarchie2705.jpg, mai 2011" style="margin-top: 0; margin-right: auto; margin-bottom: 0; margin-left: auto; display: block; " />
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<p><a href="http://epheman.perso.neuf.fr/">VIA L'Ephéméride Anarchiste</a></p>
<h3 style="font-family: 'Times New Roman'; font-size: medium; "><span class="Apple-style-span" style="font-family: 'DejaVu Sans', 'Lucida Grande', 'Lucida Sans Unicode', Arial, sans-serif; font-size: 12px; "><h1><span class="Apple-style-span" style="font-weight: normal;">Jeanne MORAND</span></h1>
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<p>Le 26 février 1969, mort de Jeanne MORAND, dite Jane, à Paris.<br />Militante anarchiste et antimilitariste française.</p> <p>Née à Bey en Saône-et-Loire le 17 août 1883, elle vient à Paris en 1905, où elle trouve un travail de bonne. Elle fréquente alors les "Causeries populaires", réunions anarchistes organisées par <a href="http://epheman.perso.neuf.fr/novembre12.html#12">Libertad</a> avec qui elle ne tarde pas à vivre. En 1907, elle quitte son emploi de domestique pour travailler à l'imprimerie du journal "<a href="http://epheman.perso.neuf.fr/avril13.html#libertad">L'anarchie</a>", travail qu'elle poursuivra après la mort de Libertad en novembre 1908.<br />Elle prend ensuite pour compagnon l'anarchiste et antimilitariste <a href="http://epheman.perso.neuf.fr/juin27.html#long">Jacques Long (Jacklon)</a>. A la déclaration de guerre, elle le suit en Espagne où ils pensent trouver refuge. Début 1919, ils en sont expulsés pour cause de propagande anarchiste, ils se rendent alors en Hollande. Le 19 novembre 1920, à Bordeaux, un conseil de guerre les condamne par contumace à la déportation à perpétuité pour leur comportements pendant la guerre. Après la mort de son compagnon, elle se constitue prisonnière et est condamnée, le 5 mai 1922, à dix ans de prison. Après plusieurs grèves de la faim, relayées par d'autres détenus anarchistes dont Louis Lecoin, elle est placée au "régime politique" puis finalement libérée le 29 août 1924.<br />Elle collabore à "<a href="http://epheman.perso.neuf.fr/janvier03.html#revueanar">La Revue anarchiste</a>" au "<a href="http://epheman.perso.neuf.fr/novembre16.html#libertaire">Libertaire</a>" puis au "Végétalien"(1926). En 1930, elle s'occupe d'une "Colonie enfantine libertaire" mais, à partir de 1932, sa santé mentale commence à se dégrader. En 1937, elle devient pensionnaire de l'oeuvre de l'Hospitalité du Travail.<br />Elle avait deux frères, également réfractaires à la guerre, qui s'installèrent en Angleterre en 1914.</p>
<h1><span class="Apple-style-span" style="font-weight: normal;">JACKLON</span></h1>
<div><p>Le 27 juin 1890, naissance de Jacques LONG dit JACKLON, à Marseille.<br />Militant anarchiste.<br />C'est à Paris qu'il fait des études de médecine. D'abord monarchiste, il devient rapidement anarchiste, et fréquente le milieu individualiste autour du journal "<a href="http://epheman.perso.neuf.fr/avril13.html#libertad">l'anarchie</a>". C'est chez lui, au 22 rue du Chevalier de la Barre, que se dérouleront les "Causeries Populaires". Il adhère ensuite à la "Fédération Communiste Anarchiste". Début 1914, fiché au "<a href="http://epheman.perso.neuf.fr/janvier21.html#21">Carnet B</a>" (pour ses prises de positions antimilitaristes et contre une future mobilisation), il quitte Paris avec sa compagne <a href="http://epheman.perso.neuf.fr/fevrier26.html#morandjane">Jane Morand</a> pour le midi de la France, puis se réfugie en Espagne à la déclaration de guerre. En janvier 1919, ils en sont expulsés pour propagande anarchiste, ils passent alors en Hollande, puis en Belgique. Ils seront pourtant condamnés par contumace à Bordeaux, le 19 novembre 1920, à la détention perpétuelle. Jacques Long se serait suicidé en Belgique, le 20 juillet 1921.<strong style="font-weight: bold; "><br /></strong></p>
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