via Le blog zen - Des nouvelles du Maine.

(extraits, lire l'article intégral )

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Recevoir les préceptes [de bodhisattva] (le pratiquant du Grand Véhicule, je préfère dire le disciple de la Grandeur), reste à mes yeux, un outil puissant dans cette voie.

 Vivre en bodhisattva n’a rien à voir avec participer à un groupe de méditation, écouter les leçons d’un enseignant, ou ce genre de choses. L’ordination ne signe pas l’appartenance à un groupe ou une association. S’engager dans ce chemin implique une volonté inébranlable à ne plus se laisser guider par les compromis, les faux-semblants, à renoncer à négocier avec ses propres mesquineries, à délaisser la séduction et la peur. Le bodhisattva s’engage à prendre soin du monde, non dans les salons mais dans la boue. Il n’aura jamais de diplôme ou de reconnaissance. Le chemin est nécessairement éprouvant et périlleux. Celui qui s’y risque ne pourra plus vivre comme à l’ordinaire.

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Jiun Eric Rommeluère