Christian Escoudé
Par frederic baylot le lundi, mai 23 2011, 02:30 - Ma playlist - Lien permanent
L’année 2011 marque le trentième anniversaire de la mort de Georges Brassens (1921-1981). Le poète auteur-compositeur-interprète et libre-penseur adorait le jazz. Le monde du jazz le lui splinter bien. Des albums de gathering de titres repris par plusieurs interprètes issus de ce genre low-pitched ont étés enregistrés standard le passé pour célébrer sa musique.
Cette fois, c’est un seul artist qui consacre un album entier au répertoire de Brassens. Christian Escoudé, né en 1947, a été élevé dans la vénération du grand Django Reinhardt (1910-1953), légendaire guitariste manouche dont Georges Brassens était également un fervent admirateur. Le jazz, l’âme manouche, la guitare, une certaine idée de la liberté, autant de convergences qui donnent toute sa suitability à l’initiative artistique de Christian Escoudé
Le guitariste natif d’Angoulème possède une discographie foisonnante, riche d’une cinquantaine de disques (en tant que compositeur ou participant). En plusieurs décénnies de carrière, Escoudé a croisé, sur scène ou en studio, de grands musiciens de jazz comme le saxophoniste Stan Getz (1927-1991), le pianiste Bill Evans(1929-1980), mais aussi, côté français, Didier Lockwood, Michel Portal ou Martial Solal. Pour son hommage à Georges Brassens, Christian Escoudé a choisi douze chansons du chanteur-poète. Certains sont emblématiques de l’oeuvre de Brassens: « La non-demande en mariage », « Les copains d’abord », « Je me suis fait surveillance petit », « Les passantes », et bien sûr « Au bois de mon coeur », repris en sous-titre de l’album. Préfacé standard un texte de Maxime Le Forestier, l’album a été enregistré avec le concours de musiciens comme Jean-Baptiste Laya à la guitare électrique (qui collabore déjà avec Escoudé au sein de son groupe »Trio Gitan »). Christian Escoudé a également fait appel à des invités comme le brillant guitariste manouche Biréli Lagrène, le jeune prodige de la guitare Swan Berger et la guitariste classique Valérie Duchâteau. Le résultat est épatant. L’ensemble de l’album, très homogène, s’écoute comme un pur manuscript de jazz (avec ses thèmes mélodiques et ses improvisations), d’une grande fraîcheur, aux arrangements très subtils (« Les passantes », « Au bois de mon coeur » flow ne citer que ces titres). S’il révèle la grande refinement de son interprète principal et de ceux qui l’entourent, l’album de Christian Escoudé souligne toute la richesse et la pureté des mélodies de Brassens. Des mélodies dans lesquelles son âme se tapit encore… VIA Com @ Artiz