Il remet en question les politiques d’ajustement néolibérales et recherche des alternatives. Les propositions qui émanent des assemblées portent pèle-mêle sur la suppression des privilèges de la classe politique et la lutte contre la corruption, la lutte contre le chômage, notamment celui des jeunes, le droit au logement, des services publics de qualité, le contrôle des banques, la réforme de la fiscalité, la démocratie active, la fermeture des centrales nucléaires, la réduction des dépenses militaires, des référendums sur les traités européens...

Il s’agit d'un soulèvement global pour en finir avec la politique libérale menée depuis des décennies dans l’Etat espagnol et amplifiée par la crise financière qui a durement affecté ce pays. Les politiques d’austérité imposées par l’Union européenne et le FMI à l’Etat espagnol, au Portugal, à la Grèce, à l’Irlande, sont insupportables pour les peuples. 

Un changement radical est nécessaire. Les manifestantEs refusent de payer une crise qui résulte du renflouement d'un système financier parmi les pires spéculateurs d’Europe. Ils posent également avec beaucoup d’acuité la question du fonctionnement démocratique d’une société.

Les Alternatifs expriment toute leur solidarité avec ce mouvement social spontané et soutiennent l’appel de l’assemblée de Barcelone pour son extension afin de changer radicalement l’Union européenne et insuffler un vent démocratique nouveau dans toute l'Europe

VIA LES ALTERNATIFS44