Ma part du gâteau
Par frederic baylot le samedi, septembre 10 2011, 23:25 - Cinéma - Lien permanent
Dunkerque. France (Karin Viard), une ouvrière, une mère de famille vit avec ses trois filles. Elle apprend la fermeture de son usine suite à une délocalisation et à une vague procédure de licenciement. Elle se retrouve au chômage comme la plupart de ses collègues après de longues années d’ancienneté. Elle est désemparée, son état de santé, sa fragilité ne cachent pas son inquiétude dans cette société française en perte de vitesse. Par solitude ou par colère, elle décide de s’envoler pour la capitale. Très vite, elle trouve un stage pour devenir une femme de ménage et rencontre son nouvel employeur qui vit dans un monde radicalement différent du sien. Cet homme, Steve (sous les traits de Gilles Lellouche) est un jeune trader réputé travaillant entre la City de Londres et le quartier de la Défense à Paris. Les deux individus vont se côtoyer, leur relation va se révéler comme une épreuve tantôt attachante tantôt affligeante. Comment vont t’ils s’entraider dans une société qui les oppose et les unit ?
Cédric Klapisch présente son film comme le reflet du capitaliste, dans laquelle, deux individus complètement opposés, font resurgir un constat consternant de notre société moderne. Les habitants, anéantis par la délocalisation et les licenciements économiques, sombrent dans une colère contraints de perdre leur emploi, privés de sécurité. Le thème n’est pas loin de la réalité d’aujourd’hui. Cédric Klapish illustre ce que les grands courants politiques et économiques interprétaient : l’influence des actions sur les entreprises et de l’évolution des mentalités. Lorsque qu’un jeune trader, riche, s’attache à une jeune femme de ménage, l’inflexibilité et l’incompréhension volent en éclat. De telles attitudes permettent au réalisateur de brosser le portrait d’une société en crise coincée par les griffes du capitaliste et de soulever des nombreuses polémiques et d’inégalités sociales.
En suivant les destins des deux personnages sous les traits de Karin Viard et Gilles Lellouche, se rencontrer, s’unir, se désunir, on est immergé par l’envergure d’une société libérale et de l’évolution du capitalisme au détriment des gens.
Le film sorti le 23 août en DVD, Blu-Ray, fait exploser l’inflexibilité de la haute société et la révolte des gens subissant des inégalités sociales, économiques à travers deux points de vue, deux individus, Gilles Lellouche, un homme orgueilleux et Karin Viard, une femme qui n’est pas en reste. Entre profit et crise économique, les deux acteurs font ressurgir les faux-semblants et le drame arrive malencontreusement. Ils nous montrent à quel point la chute des actions boursières peut influencer le monde actuel des entreprises et des salariés. Cédric Klapish nous offre un bon film, reflétant notre société contemporaine déchue par le capitalisme et la froideur d’un récit implacable qui perdure(ra) (malheureusement) encore quelques années. Un film vrai dans l’air du temps tout comme De bon matin
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Commentaires
On peut voir la vie comme un grand gâteau,
dont chacun veut une part toujours plus grande
A la mesure de son appêtit.
Que le gâteau vienne à manquer
Jamais les meittes ne suffieront
A combler tous les interêts.
Devant toute l'horreur
De ne savoir plus que manger
Naîtra peut être une nouvelle manière de s'alimenter.
Ton arrière -grand-mère
A mangé tous les jours
Un petit bout de vie
Telle qu'elle la voyait.
Sa vision peut être
était elle la part de gateau
qu'elle avait trouvé
Pour se rassasier.
Se " nourrir de Lumière"
C'est voir le gâteau ( la vie )
Sans avoir faim ( envie de saisir la vie)
Tout en étant vivant ( célébrer la Vie )
Merci à Toi