Cédric Klapisch présente son film comme le reflet du capitaliste, dans laquelle, deux individus complètement opposés, font resurgir un constat consternant de notre société moderne. Les habitants, anéantis par la délocalisation et les licenciements économiques, sombrent dans une colère contraints de perdre leur emploi, privés de sécurité. Le thème n’est pas loin de la réalité d’aujourd’hui. Cédric Klapish illustre ce que les grands courants politiques et économiques interprétaient : l’influence des actions sur les entreprises et de l’évolution des mentalités. Lorsque qu’un jeune trader, riche, s’attache à une jeune femme de ménage, l’inflexibilité et l’incompréhension volent en éclat. De telles attitudes permettent au réalisateur de brosser le portrait d’une société en crise coincée par les griffes du capitaliste et de soulever des nombreuses polémiques et d’inégalités sociales.

En suivant les destins des deux personnages sous les traits de Karin Viard et Gilles Lellouche, se rencontrer, s’unir, se désunir, on est immergé par l’envergure d’une société libérale et de l’évolution du capitalisme au détriment des gens.

Le film sorti le 23 août en DVD, Blu-Ray, fait exploser l’inflexibilité de la haute société et la révolte des gens subissant des inégalités sociales, économiques à travers deux points de vue, deux individus, Gilles Lellouche, un homme orgueilleux et Karin Viard, une femme qui n’est pas en reste. Entre profit et crise économique, les deux acteurs font ressurgir les faux-semblants et le drame arrive malencontreusement. Ils nous montrent à quel point la chute des actions boursières peut influencer le monde actuel des entreprises et des salariés. Cédric Klapish nous offre un bon film, reflétant notre société contemporaine déchue par le capitalisme et la froideur d’un récit implacable qui perdure(ra) (malheureusement) encore quelques années. Un film vrai dans l’air du temps tout comme De bon matin 

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