Fibromyalgie (Humour)
Par frederic baylot le lundi, septembre 19 2011, 17:13 - Fibromyalgie - Lien permanent
RECETTE POUR FAIRE UNE BONNE FIBROMYALGIE
-Déjà en premier il faut être très patient car c'est long.
-Alors vous prenez une très grosse marmite et jour après jour vous ajoutez:
-D'abord une toute petite douleur de rien du tout
-Sur les orteils
-Puis les chevilles
-les genoux
-les hanches
-Et vous mélangez bien..Attention que ça n'accroche pas!!!!
-Au début nous nous rendons tout juste compte.
-Et d'un coup, voilà qu'elle est bonne, les douleurs sont dans le dos
-Les cervicales
-Allez on rajoute un peu d'acouphène
-Un peu de céphalée
-Un peu de migraine
-Un peu de vertige
-Et là la recette commence à être presque finie
-Les douleurs s'amplifient de plus en plus.
-Il n'y a plus de bonne nuit
-il n'y a qu'insomnie nuit après nuit
-Enfin la recette est finie, car là nous comptons nos minutes sans douleur je dirais même par secondes.
-ET EN PLUS TOUT LE MONDE S'EN FOUT AUTOUR DE NOUS.
-QUAND NOUS EN SOMMES LA, LA RECETTE EST REUSSIE
(L'humour est une prise de distance qui peut aussi être aidante dans la prise de distance vis à vis de la douleur)
Lu sur Fibro Forum
Commentaires
Coucou Frederic,
Heureusement, nous avons beaucoup d'humour ! même si nos journées sont parfois très très pénibles !
Mais,cette recette est tout à fait exacte, même si par moments il faut y ajouter encore pas mal d'autres ingrédients.
Bonne fin de journée. BIZ
La douleur a le pouvoir de nous ramener à nous..
Quand tout n'est que douleur, que reste il d'autre à saisir..
A travers elle nous devenons conscient des endroits où elle passe,
des moindres gestes, des moindres pensées..
En ce sens elle est un guide..
Et ceci d'autant plus que pourtant si criante en nous,
elle reste muette à l'extérieur pour l'autre..
A bien l'observer je crois qu'elle est un silence.
Pour moi, à te lire à travers cette "recette",
je perçois celui qui est resté assez longtemps assis
dans ce "silence-assourdissant"
pour que la douleur parle ( prenne sens).
A ce moment là commence la lente transformation
de l'énergie qu'elle contient,
chaque fois que l'accueil est possible.
Merci de ce chemin partagé.
Moi aussi, Frédéric, je peux dire la même chose...
Toujours de tout coeur avec toi, je t'embrasse
pour moi c'était en 1997 !
"je n'ai jamais accepté d'écouter les signaux de mon corps qui me disaient d'en faire moins. Et j'ai toujours été plus loin dans la tension, "parce qu'il le fallait". En fait parce que je ne pouvais faire autrement, mais en fait j'aurais pu certainement avec un peu plus de conscience."