Renoncement à quoi ?
Par frederic baylot le mercredi, novembre 23 2011, 05:30 - Agir - Lien permanent
Le renoncement ne peut être soumission, mais renoncement à être ailleurs que dans le présent. Renoncer à agir en s’accrochant à un futur non arrivé ou en cherchant à fuir un passé qui n’existe plus.
Eric Rommeluère dans son livre « Le bouddhisme n’existe pas » parle comme déjà dit ici d’un renoncement à SES PEURS, celles qui justement nous empêchent de nous engager concrètement, et nous font soumis.On le verra dans le livre suivant d’Eric Rommeluère à paraître pour début 2013, ce renoncement ne peut que nous amener à nous engager dans le monde. Dans l'article « Le job de disciple du bouddha » je parle de la voie du bodhisattva comme une voie de l’engagement par une ouverture au monde, aux êtres vivants, à la vie en général. Cette ouverture se lie avec l’amour du prochain et à l’écoute de sa souffrance. C’est le dialogue que nous sommes capables de construire ensemble qui nous rend humain et nous amène à agir.
Commentaires
questionnement entre compréhension et révolte
Si la révolte c'est la vie, il faut savoir se révolter
Simplement être vigilant que cette révolte ne soit pas elle-même l'expression INCONSCIENTE de nos peurs et c'est là où la compréhension et la connaissance sont importantes
Et si nos peurs sont intégrante à la vie, on peut se révolter quand même?
Je n'ai pas bien compris ce que tu veux dire Laurent, de toutes les manières, on a tous les droits qu'on se donne, je ne donne pour ma part pas de blanc seing ou d'interdiction à la révolte