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Tag - Avalokiteshvara

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lundi, juin 13 2011

Moi, moche et méchant

Comme nous l’enseigne le premier enseignement donné dans le Sûtra du coeur par Avalokiteshvara : nous ne sommes pas ce que nous croyons être, ce que nous croyons être n’est qu’une identification (à notre corps, notre ego, notre statut social, nos biens matériels). Et si le « je » de la personne, est dépourvu d’existence intrinsèque, donc dépourvu de « soi », alors toutes les choses qui sont à « moi » sont, elles aussi, vides d’existence intrinsèque. C’est ce qu’on appelle la « vacuité » : non seulement nous ne sommes pas nos identifications habituelles, mais celles-ci ne sont que des constructions sans consistance réelle, il n’y a donc rien qui risque d’être attaqué, rien à défendre. Mais le « pire » c’est que l’être humain, en général, se satisfait même pas (ou très rarement) de ces identifications virtuelles et cherche toujours à acquérir ce qu’il n’a pas ou se débarrasser de ce qu’il a et qui ne lui convient pas. Il se complique toujours sa vie courant après une réalité virtuelle qui lui servirait à posséder ce qu’il a déjà : la capacité à être heureux.

dimanche, juin 12 2011

Les cinq agrégats sont tous vides

La profonde prajñâ pâramitâ

Il voit que les cinq agrégats sont tous vides

Premier enseignement donné directement dans le Sûtra du coeur, la réponsequ’Avalokiteshvara  présente à Shariputra est concise pour commencer, puis sera développée en plus grands détails (1) :

Cette méditation profonde permet de voir qu’il n’y a pas d’existence intrinsèque pour l’individu et ce qui le compose (les 5 agrégats).

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lundi, mai 30 2011

Les Chemins de la liberté

(cliquer pour agrandir)

Cette Grande Liberté que vise le bodhisattva est celle de la libération de la souffrance de tous les êtres. Un archétype du bodhisattva est Avalokiteshvara. Il est attentif aux souffrances de tous les êtres (il a un oeil dans chaque main pour « tout voir ») etattentionné pour faire diminuer ces souffrances (il a plus de mille bras pour pouvoir agir partout). Dans certaines cultures orientales c’est une femme, représentant la « Grande Mère » (un peu comme la vierge Marie dans le Christianisme) qui prend soin de tous les êtres vivants comme de ses enfants.

dimanche, mai 29 2011

Maître-en-contemplation

La profonde prajñâ pâramitâ

Maître-en-contemplation

Le Sûtra du coeur commence par nommer un personnage, il s’agit du « Maître en contemplation »

C’est Avalokiteshvara. Avalokitesh, veut dire « celui qui regarde vers le bas, qui écoute la souffrance des êtres » et svara c’est « le dieu créateur, le Seigneur ». (dans les enseignements occulte hindous et yoguiques, svara est le « courant de la vague de vie » , « Les Forces Subtiles de la Nature » ). On peut donc traduire par Celui qui maîtrise la contemplation. » (1) On pourrait aussi dire celui qui regarde le courant de la vie, comment le regarde-t-il ? Par la contemplation, la méditation.

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