barbouilles, scribouilles & autres bidouilles

Aller au contenu | Aller au menu | Aller à la recherche

vendredi, décembre 2 2011

Dette publique ou dette privée ?


Les Pieds Nickelés - 

Dessinateur et 

Scénariste : René Pellos  - 

Editeur : VENTS D'OUEST)

Sur la base d’un document officiel il est facile de voir que la dette publique a été fabriquée de toutes pièces et que ce ne sont pas les travailleurs ni leur famille qui en sont responsables mais bien les grands patrons, les grands groupes, les spéculateurs de tout acabit. 

Le graphique ci-dessous a été élaboré par l’agence centrale des organismes de sécurité Sociale (ACOSS). Il a été publié dans son bulletin d’information n°138 de novembre 2011.

(en gris les Mesures compensées; en orange les Mesures non compensées; les Montants sont en milliards d'euros)

Ce graphique montre que depuis 1992 les patrons ont bénéficié de plus de 316 milliards d’euros d’exonération de cotisations sociales (30 milliards en 2010). Sur ce montant d’exonérations les gouvernements ont pris en charge, à la place des patrons, 275 milliards.Qui sont les assistés ?

C’est une somme énorme que l’état doit emprunter sur les marchés financiers et qui, au fil des années s’est gonflée d’intérêts. (En gros on emprunte aux banques l’argent pour payer les exonérations dont bénéficient les ces mêmes groupes internationaux, car ce sont les mêmes qui profitent des exonérations  et qui bénéficient en plus des intérêts des emprunts faits par l’état).

Elle est pas belle la vie ?

Et on veut faire croire que les salariés, les étrangers, les sans papiers, les malades sont les profiteurs !

Dans ce graphique nous voyons aussi que 41 milliards d’exonérations n’ont pas du tout été compensés, c’est une perte sèche pour la Sécu. Il est où le déficit de la Sécu ? Dans les poches des banquiers et de leurs copains, de tous les coquins du gouvernement. 

Oui la dette c’est celle des actionnaires. En France, comme partout, les capitalistes en font leurs choux gras et se gavent. Ils se gavent sur le dos des populations. 

C’est aux actionnaires de payer, de rembourser. Ce n’est pas aux salariés, à leurs familles de payer les conséquences de la dette. 

C’est sur cette base que nous devons combattre avec acharnement. La lutte de classe et de masse c’est ni plus ni moins que cela. 

D'après un trat de la CGT ( Centre Hospitalier Spécialisé Le Vinatier - 95 Boulevard Pinel 69500 Bron - Tél : 04-37-91-53-19 - Fax : 04-37-91-53-75 -  E-mail : lutterensemble.cgtvinatier@laposte.net - novembre 2011)

abonnezvous

Bookmark and Share

mardi, octobre 25 2011

Faut pas payer !

jeudi, juin 16 2011

Intervention de Cohn-Bendi au Parlement Européen concernant la Grèce

mercredi, juin 8 2011

Savez-vous qu’il se passe des choses importantes pendant les plans culs médiatiques ?

VIA Le Parti de Gauche

C’était la semaine glauque. De l’affaire DSK à l’affaire Tron en passant par le coup de Ferry, on a bien pataugé. Je me suis tenu à distance des sollicitations médiatique sur ce thème. Car que dire ? Comment dire ? Ce qui est en cause met en jeu des principes également délicats et impératifs. C’est bien pourquoi il y a une justice organisée, avec ses procédures et ses méthodes. Les unes et les autres ne sont pas complexes et lentes du seul fait d’un goût des gens de lois pour les amphigouris. C’est au contraire consubstantiel à la nature des problèmes posés. A cette heure, tout cela est emporté et détruit. D’un côté la justice institutionnelle, de l’autre le tribunal médiatique. Voyeuriste, crapoteux, versatile, il fait feu de tout bois. Il organise le grand déballage et le condamne, fait parler puis fustige les propos. Reprend en boucle le moindre pet de mouche jusqu’à lui donner le retentissement d’une bombe nucléaire. Je suis fasciné par la tentative de prise du pouvoir que cette semaine a permis d’observer de la part des médias. D’abord c’était « avons-nous tu ce que nous savions ». Et de cette pseudo interrogation, puisqu’en réalité ils ne savaient rien qu’ils n’aient montré déjà de toutes les façons possibles, une décision a été notifiée en ritournelle. Dorénavant il y aurait un droit d’inquisition, nommé « devoir d’information » sur la vie privée des personnalités qui ont une activité publique. Ce discours nous en connaissons le fond finalement très années trente et anti-démocratique : c’est pire que « tous pourris », c’est  « tous pervers ». Les unes de « Marianne » et du « Nouvel Observateur » évoquent bien la presse d’extrême droite de la pire période. La palme au « Nouvel Observateur », qui m’a fait tant de leçon sur mon populisme, avant de publier sa une où la Rolls de « ceux qui ont tout » est représentée avec une Marianne républicaine comme bouchon de radiateur ! Et avec une cocarde tricolore sur le pare-brise ! C’est le fameux refrain de la « gueuse » des journaux de la cagoule et des autres officines antisémites. Dans ce registre le petit cochon à la une de Marianne ne vaut pas mieux. Mais eux au moins ne font pas la morale aux autres. La bonne technique selon moi est de parler d’autre chose et de laisser les voyeurs à leur étrange invasion de l’espace public. D’autant que pendant ce temps il se passe des choses autrement plus décisives.

Lire la suite...

vendredi, mai 27 2011

Le Fonds Monétaire International (FMI) : la fin de l’histoire ?

Via Un Autre Monde Communication

par Damien Millet, Eric Toussaint

Est-il possible qu’un directeur général du FMI aille au bout de son mandat ? La question peut sembler incongrue tant le poste est envié et lucratif (environ un demi-million de dollars de salaire annuel net d’impôt), et pourtant elle est d’actualité. Accusé d’agression sexuelle à New York, Dominique Strauss-Kahn vient de démissionner un an et demi avant la fin de son mandat. Sans ce scandale, tout laisse à penser qu’il avait décidé de se présenter à l’élection présidentielle de 2012 en France et, pour cela, il aurait également dû présenter sa démission.

Lire la suite...