Comme nous l’enseigne le premier enseignement donné dans le Sûtra du coeur par Avalokiteshvara : nous ne sommes pas ce que nous croyons être, ce que nous croyons être n’est qu’une identification (à notre corps, notre ego, notre statut social, nos biens matériels). Et si le « je » de la personne, est dépourvu d’existence intrinsèque, donc dépourvu de « soi », alors toutes les choses qui sont à « moi » sont, elles aussi, vides d’existence intrinsèque. C’est ce qu’on appelle la « vacuité » : non seulement nous ne sommes pas nos identifications habituelles, mais celles-ci ne sont que des constructions sans consistance réelle, il n’y a donc rien qui risque d’être attaqué, rien à défendre. Mais le « pire » c’est que l’être humain, en général, se satisfait même pas (ou très rarement) de ces identifications virtuelles et cherche toujours à acquérir ce qu’il n’a pas ou se débarrasser de ce qu’il a et qui ne lui convient pas. Il se complique toujours sa vie courant après une réalité virtuelle qui lui servirait à posséder ce qu’il a déjà : la capacité à être heureux.
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mercredi, mai 18 2011
Le Cœur du message du Bouddha
Par frederic baylot le mercredi, mai 18 2011, 00:41 - Dharma
par Buddhadasa Bhikkhu
[...]
Je vous demande donc de vous préparer à faire quelques révisions pour bien saisir les points essentiels des enseignements bouddhistes, de façon à actualiser les connaissances qui sont le fondement d’une compréhension juste du Dhamma. [...]
Dire qu’une chose est un fondement des enseignements du Bouddha n’est vrai que si, premièrement, c’est un principe dont le but est d’éradiquer dukkha [la souffrance, l’insatisfaction ou le mal-être] et, deuxièmement, s’il a une logique que chacun peut vérifier par lui-même sans avoir à croire quelqu’un d’autre. Ce sont les deux facteurs importants d’un « fondement ».
jeudi, avril 28 2011
Mahâ – La Grandeur
Par frederic baylot le jeudi, avril 28 2011, 11:57 - Sûtra du Coeur