Tag - guerre
lundi, octobre 24 2011
Quand les hommes vivront d’amour
Par frederic baylot le lundi, octobre 24 2011, 11:16 - Zem
vendredi, septembre 2 2011
Chance ou malchance ?
Par frederic baylot le vendredi, septembre 2 2011, 15:00 - Contes
Dans un village un homme très pauvre possédait un cheval d'une rare beauté. Il était si magnifique que tous les riches marchands et puissants seigneurs de passage se proposaient de lui acheter dès qu'ils l'apercevait. Mais le vieil homme refusait toujours. Cet animal est pour moi comme un ami, disait-il. Vendriez-vous un ami ?
Mais un beau matin, le vieillard découvrit que sonc cheval avait disparu. Les villageois, goguenards, lui dirent tous : On te l'avait bien dit ! tu n'avais que le vendre quand on te le proposais. Maintenant, on te l'a volé... quelle malchance À toutes ces lamentations et railleries le vieil homme apportait invariablement la même réponse : chance ou malchance, qui peut le dire ? Les moqueries reprenaient alors de plus belle.
jeudi, juin 16 2011
Balle Masquée
Par frederic baylot le jeudi, juin 16 2011, 17:40 - Pacôme Sweet Homme
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FRANCE INFO : Falloujah : le nom de cette ville irakienne reste lié à l’insurrection contre les troupes américaines en Irak. Ce fut le théâtre d’âpres combats en 2004 et 2005. Aujourd’hui, les scientifiques comparent la ville à Hiroshima. La région connaît un nombre très élevé d’enfants malformés. Leur nombre s’est envolé après 2004, au lendemain des durs combats entre les troupes américaines et les insurgés irakiens.
mardi, juin 14 2011
Un Avenir Radieux Actif
Par frederic baylot le mardi, juin 14 2011, 10:24 - Pacôme Sweet Homme
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RTL : Enfants mal formés en Irak: l’armée américaine responsable? On ignore quel type d’armement a été utilisé lors du bombardement de la ville irakienne de Falloujah par l’armée américaine en 2004 et 2005, mais des traces d’uranium ont été retrouvées sur place. Une journaliste française s’est entretenue avec les scientifiques qui soutiennent l’idée selon laquelle les Américains ont utilisé des armes radioactives.
mercredi, juin 1 2011
Faudra bien que cela s'arrête un jour...
Par frederic baylot le mercredi, juin 1 2011, 23:12 - Résistance
mardi, mai 31 2011
Le jour où Michel Boujut, déserteur de la guerre d'Algérie, est mort
Par frederic baylot le mardi, mai 31 2011, 13:34 - Résistance
Via Citizen Nantes
Michel Boujut, producteur, critique et écrivain. 13 mai 1940 - 29 mai 2011
Mon Colonel,
Après avoir servi pendant dix mois en métropole et à la veille de mon départ pour l’Algérie, j‘ai pris la grave décision de déserter.
Bien que les motifs qui ont inspiré mon attitude aient été maintes fois exposés par les quelques Français qui ont de la patrie et de la liberté une conception autre que la vôtre, je dois brièvement les rappeler ici, pour dissiper tout malentendu.
Il me semble, en effet, aberrant de penser que l’on puisse résoudre les problèmes d’un pays arriéré, par la guerre et ses séquelles : tortures, camps de regroupement ou d’hébergement. Quelle que soit leur bonne volonté, les militaires ne pourront jamais remplacer les seuls représentants authentiques de la France, instituteurs, assistantes sociales, ingénieurs, docteurs.
Etant simple deuxième classe, il m’aurait été pénible de devoir être considéré avec peur et mépris par des hommes qui n’auraient vu de moi que l’uniforme, symbole de l’oppression qu’ils subissent.
Recevez, mon Colonel mes considérations distinguées.
Michel Boujut. Stuttgart 1961. Publié dans "Le Jour où Gary Cooper est mort" - Ed. Rivages. Janvier 2011
vendredi, mai 27 2011
Jeanne MORAND & JACKLON
Par frederic baylot le vendredi, mai 27 2011, 13:54 - Anarchie
Jeanne MORAND
Le 26 février 1969, mort de Jeanne MORAND, dite Jane, à Paris.
Militante anarchiste et antimilitariste française.
jeudi, avril 28 2011
Airbone 44
Par frederic baylot le jeudi, avril 28 2011, 01:53 - Ma bibliothèque de BD
Airborne 44
Auteur : Philippe Jarbinet
Ed Casterman
La réalité de la barbarie nazie jaillit du passé sur le papier photo, appuyée par la force d’un récit minutieux qui ne laisse aucune place au doute. Pour Gabrielle, Luther et Casmir, la guerre prend alors un sens dont peu de gens, à l’Ouest, avaient pris conscience.
Et pour cause… La directive 1005 émanant du Reichsführer Himmler en personne exigeait que toute trace des massacres perpétrés à l’encontre des Juifs sur le front de l’Est soit impitoyablement traquée et effacée. Personne ne devait savoir…
Sur le terrain, Himmler faillit réussir.
Dans les mémoires, il en allait tout autrement.
Egon Kellerman et Jakob Osterlin, pauvres « malgré nous » enrôlés de force au début de la guerre, font partie de ces mémoires en fuite. Malheureusement, la connaissance a un prix. Dans le village de Gabrielle, le commando SS a fini par apprendre l’existence de cette dernière.
La chasse est lancée.
Elle ne pourra se terminer que par la mort de ceux qui savent.
Le destin, là encore, va choisir ses victimes.
Demain sera sans nous, certes, mais à partir de quand ?
C’est aujourd’hui que tout se joue.
Si la parole peut survivre à la mort, alors demain pourra parler à jamais.
Philippe Jarbinet nous livre un solide récit d’action et un vrai suspense, tout en dressant le portrait intimiste d’une passion inattendue entre un soldat américain et une jeune européenne au cœur de l’une des pires batailles de la Seconde Guerre mondiale. L’omniprésence du danger exacerbe les sentiments et les intérêts, poussant chacun à faire des choix cornéliens qui ne devraient pas être faits en temps de paix. Car une chose est sûre : la guerre ne pardonne aucune erreur et ne fait pas de quartier. Sans avoir l’air d’y toucher et en faisant preuve d’une irréprochable précision dans le moindre détail, Philippe Jarbinet nous entraîne sur les traces d’un pan de l’Histoire qui ne doit jamais tomber dans l’oubli.
Le coeur des batailles
Par frederic baylot le jeudi, avril 28 2011, 01:49 - Ma bibliothèque de BD
Le coeur des batailles
Scénario : Morvan, Jean-David
Dessin : Kordey, Igor
Couleurs : Walter
Editeur : Delcourt
1940. Marvin Selcap, jeune journaliste américain fait l’acquisition, un peu par hasard, d’un lot de vieux magazines rédigés pendant la guerre des tranchées par un certain Blaise Boforlant. Celui-ci fût soldat de première classe avant de devenir avec le temps un intellectuel de renom. L’edito de ce journal du front, intitulé « Le cœur des batailles », va se focaliser sur Amaréo Zamaï, un soldat atypique, tant par son physique que par son comportement. Passionné et intrigué par ce "mythe ou réalité" des tranchées, Marvin traverse l’Atlantique pour rencontrer celui qui a écrit ces textes.
Les soviétiques ont eu Stakhanov. Pour les poilus, ou plutôt « les bonshommes », ce sera Amaréo Zamaï, tout du moins pour ceux qui auront côtoyé Boforlant. Cette base semble devoir servir de fil d’Ariane à un triptyque dont ce premier tome intitulé La Marne se pose clairement en album d’introduction, à tel point qu’il peine à démarrer. Outre le fait que son organisation repose sur un savant mélange des époques, la tendance générale pèche par un survol de thématiques sensibles (racisme, homosexualité, ...) dans un contexte bien particulier. Or, sous ce format classique et somme toute court, il n’est pas aisé de développer tant d’idées sans se fourvoyer, le travers étant d’évoquer tel ou tel propos en appuyant un peu trop dessus pour que ce soit anodin et en passant toutefois à côté. L’alternance de dialogues avec la variation des narrateurs ne vient pas atténuer cette impression globale de désordre. C’est dommage car la dernière partie, qui lance réellement l’intrigue, ne nécessitait sans doute pas la totalité de ces digressions. La question demeure : était-ce là que Jean David Morvan voulait aller ?
Le dessin et la mise en couleur n’amènent pas de plus substantiel, voire même parachèvent ce sentiment d’ensemble diffus. L’impression d’arrêt sur image revient régulièrement avec des poses statiques surmontées de visages figés dans des expressions pour le moins étranges. Le décor et les arrière-plans sont pour leur part réduits à peau de chagrin si l’on excepte les rares scènes propres au domaine de la guerre, où Igor Kordey semble enfin dans son élément et parvient à faire partager son plaisir. Il donne alors pleine la mesure de son talent pour mettre en images des paysages d’apocalypse.
Il est donc fortement probable que le lecteur soit dubitatif à la fin de sa lecture, tant le scénariste semble hésitant quant au sens profond à donner à cette série. La suite devra apporter plus de précisions